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/ Département de littératures et de langues du monde

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Experts en : Littérature québécoise

Boro, Joyce

BORO, Joyce

Professeure titulaire

Elle travaille actuellement sur deux grands projets de recherche subventionés. Le projet « Shakespeare au/in Québec » s’inscrit dans le cadre des humanités numériques. Ce projet bilingue et « open access » s’agit des éditions critiques d’une quarantaine de pièces de théâtres Québécois écrits depuis 1960 qui sont des adaptations des œuvres de Shakespeare. Ces éditions seront appuyées et mises en contexte par une base de données interactive qui contient l’histoire de chaque œuvre, des bibliographies, des entrevues avec les dramaturges, auteurs et comédiens, des analyses critiques et des vidéos et des photographies des productions. L'autre projet de recherche actuel explore la réception de la littérature espagnole au début de l'Angleterre moderne en rendant compte des circonstances entourant l'adaptation, la production, la diffusion, l'interprétation et la lecture des adaptations dramatiques de la littérature espagnole de John Fletcher (1579-1625). 

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Cardinal, Jacques

CARDINAL, Jacques

Professeur honoraire

Ses travaux de recherche sur la littérature convoquent les divers savoirs de l’analyse littéraire, de l’analyse du discours, de la psychanalyse et de la philosophie. Ses objets privilégiés de réflexion sont : l’Histoire et sa mise en récit, l’identité (individuelle et collective), le pouvoir (le politique), la filiation, le religieux, l’origine, le nom propre, le deuil et la mort. Ses travaux de recherches portent sur un corpus littéraire varié, à la fois québécois (Aquin, Aubert de Gaspé, Beaulieu, Blais, Ducharme, Ferron, Gauvreau, Thériault, Tremblay), canadien (Blaise, Cohen, Kirby, O’Hagan, MacLennan, Richler) et français (Balzac, Blanchot, Camus, Leiris, Loti, Michaux, Proust).

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Harel, Simon

HAREL, Simon

Professeur titulaire

Depuis plus de trente ans, je conduis des travaux de recherche qui sont fondés sur le principe du travail terrain et de l’accompagnement dans le domaine des études littéraires, ce qui me conduit à intervenir dans une optique de travail collaboratif en des lieux et des espaces hors de l’université qui  tiennent lieu d’espaces de pensée, de refuges pour la création. J’ai été notamment chercheur principal du groupe de recherche « Théâtre sonore et voix de femmes incarcérées dans un dispositif de récits de soi » (FRQSC, 2020-2023) lequel œuvre dans le sens de la co-création avec des femmes en milieu carcéral. En 2014, j’ai obtenu une subvention de la Fondation canadienne pour l’innovation qui m’a permis de créer le Laboratoire sur les récits du soi mobile. Ce laboratoire se donne comme objectif principal d’aller à la rencontre des voix et des expressions informelles de groupes et communautés précarisés, appauvris, marginalisés, en butte aux expressions du racisme et de la dévaluation culturelle, sociale et économique, et de travailler en co-création avec ces voix. Dans ce contexte, j’ai été conduit à mettre en place, à la demande de l’Université de Montréal, une résidence de création sur le site du campus MIL. Au cours des années 2017 et 2018, j’ai donc proposé, avec un nombre considérable d’étudiant·es du Département de littératures et de langues du monde, un vaste projet qui se donnait pour mandat d’intégrer les résident·es des quartiers riverains à un processus de réflexion artistique et numérique et de les accompagner dans leur démarche. Cette réalisation avait pour enjeu premier d’interroger la place de l’université dans la ville, puis de proposer une démarche collaborative au sujet de l’accès aux études supérieures dans trois arrondissements de Montréal : Outremont, Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension et Rosemont–La Petite-Patrie. Au cours de la deuxième année de cette résidence de recherche-création, j’ai pu co-créer avec des étudiant·es et des partenaires de quartiers l’événement Ceci n’est pas un festival, qui se voulait un propos critique sur la culture entrevue comme une marchandise, voire une forme de tourisme culturel, alors que nous nous donnions collectivement pour objectif la mise en valeur d’un travail culturel avec les citoyen·nes des divers milieux où nous étions accueillis.

Depuis le début des années 2000, j’ai l’habitude de proposer des ateliers de recherche, des séminaires et des colloques-événements qui sont présentés dans des espaces publics de la ville de Montréal. C’est le cas de l’événement Trajectoires Montréal, qui fut offert en 2012. Déjà, en 1993, j’avais proposé les Journées internationales Antonin Artaud, qui s’étaient tenues sur plus d’un mois. Il s’agissait d’un événement considérable qui regroupait plusieurs expositions dans des galeries d’art de Montréal, des performances et happenings in situ, une série d’activités sous l’égide de la Cinémathèque québécoise, un colloque, sans oublier des micro-événements qui virent le jour au cours du printemps 1993.

Mon enseignement et ma recherche sont construits depuis longtemps sur le principe premier de l’accueil de communautés dites non traditionnelles dans le monde universitaire. Depuis maintenant cinq ans, j’ai consacré toute mon énergie à proposer une alliance intersectorielle entre la médecine et la littérature. L’obtention d’une Chaire de recherche, la co-fondation de RéCITS et de L’Organon, l’obtention de nombreuses subventions dont  deux Développements de partenariat CRSH m’ont permis d’instaurer des lieux de vie qui correspondent  aux principes de la co-création, de la mutualité des savoirs et de la ville comme lieu privilégié de ces actions citoyennes. Par ailleurs, une subvention FQRSC Création m’a permis de former une équipe d’étudiant-e-s  qui, sur une période de trois ans, a entretenu un dialogue de co-création avec des femmes judiciarisées de l’Établissement Leclerc. Ces ateliers de création ont notamment donné naissance à un documentaire sonore sur l’espace du rêve en milieu carcéral : reverenprison.com.

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