Experts en : Subjectivité
HAREL, Simon
Professeur titulaire
- Migration
- Psychanalyse
- Interculturalité
- Littérature québécoise
- Autobiographie
- Autofiction
- Littérature et urbanisme
- Littérature et architecture
- Ville et planétarité
- Littérature française
- Avant-garde
- Précarité
- Violence
- Subjectivité
- Récits et oralité
- Mobilité
- Époque contemporaine
- Époque moderne
- Canada (Québec)
- France
Depuis plus de trente ans, je conduis des travaux de recherche qui sont fondés sur le principe du travail terrain et de l’accompagnement dans le domaine des études littéraires, ce qui me conduit à intervenir dans une optique de travail collaboratif en des lieux et des espaces hors de l’université qui tiennent lieu d’espaces de pensée, de refuges pour la création. J’ai été notamment chercheur principal du groupe de recherche « Théâtre sonore et voix de femmes incarcérées dans un dispositif de récits de soi » (FRQSC, 2020-2023) lequel œuvre dans le sens de la co-création avec des femmes en milieu carcéral. En 2014, j’ai obtenu une subvention de la Fondation canadienne pour l’innovation qui m’a permis de créer le Laboratoire sur les récits du soi mobile. Ce laboratoire se donne comme objectif principal d’aller à la rencontre des voix et des expressions informelles de groupes et communautés précarisés, appauvris, marginalisés, en butte aux expressions du racisme et de la dévaluation culturelle, sociale et économique, et de travailler en co-création avec ces voix. Dans ce contexte, j’ai été conduit à mettre en place, à la demande de l’Université de Montréal, une résidence de création sur le site du campus MIL. Au cours des années 2017 et 2018, j’ai donc proposé, avec un nombre considérable d’étudiant·es du Département de littératures et de langues du monde, un vaste projet qui se donnait pour mandat d’intégrer les résident·es des quartiers riverains à un processus de réflexion artistique et numérique et de les accompagner dans leur démarche. Cette réalisation avait pour enjeu premier d’interroger la place de l’université dans la ville, puis de proposer une démarche collaborative au sujet de l’accès aux études supérieures dans trois arrondissements de Montréal : Outremont, Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension et Rosemont–La Petite-Patrie. Au cours de la deuxième année de cette résidence de recherche-création, j’ai pu co-créer avec des étudiant·es et des partenaires de quartiers l’événement Ceci n’est pas un festival, qui se voulait un propos critique sur la culture entrevue comme une marchandise, voire une forme de tourisme culturel, alors que nous nous donnions collectivement pour objectif la mise en valeur d’un travail culturel avec les citoyen·nes des divers milieux où nous étions accueillis.
Depuis le début des années 2000, j’ai l’habitude de proposer des ateliers de recherche, des séminaires et des colloques-événements qui sont présentés dans des espaces publics de la ville de Montréal. C’est le cas de l’événement Trajectoires Montréal, qui fut offert en 2012. Déjà, en 1993, j’avais proposé les Journées internationales Antonin Artaud, qui s’étaient tenues sur plus d’un mois. Il s’agissait d’un événement considérable qui regroupait plusieurs expositions dans des galeries d’art de Montréal, des performances et happenings in situ, une série d’activités sous l’égide de la Cinémathèque québécoise, un colloque, sans oublier des micro-événements qui virent le jour au cours du printemps 1993.
Mon enseignement et ma recherche sont construits depuis longtemps sur le principe premier de l’accueil de communautés dites non traditionnelles dans le monde universitaire. Depuis maintenant cinq ans, j’ai consacré toute mon énergie à proposer une alliance intersectorielle entre la médecine et la littérature. L’obtention d’une Chaire de recherche, la co-fondation de RéCITS et de L’Organon, l’obtention de nombreuses subventions dont deux Développements de partenariat CRSH m’ont permis d’instaurer des lieux de vie qui correspondent aux principes de la co-création, de la mutualité des savoirs et de la ville comme lieu privilégié de ces actions citoyennes. Par ailleurs, une subvention FQRSC Création m’a permis de former une équipe d’étudiant-e-s qui, sur une période de trois ans, a entretenu un dialogue de co-création avec des femmes judiciarisées de l’Établissement Leclerc. Ces ateliers de création ont notamment donné naissance à un documentaire sonore sur l’espace du rêve en milieu carcéral : reverenprison.com.
STRAETLING, Regine
Professeure invitée
- Autobiographie
- Esthétique et politique
- Geisteswissenschaften
- Intermédialités
- Subjectivité
- Littérature
Mes recherches portent principalement sur les domaines suivants : histoire et théorie de l'autobiographie; médias du deuil; esthétiques du jeu ; histoire intellectuelle en Europe occidentale au 20e siècle.