Jacqueline Avila Alvarez [elle]
Doctorat en littérature, option études hispaniques
Codirection : Anahí Alba de la Fuente et Juan Carlos Godenzzi
Titre de la thèse : Traitement des langues natives et de l'espagnol comme L2 dans le système éducatif interculturel et bilingue des écoles primaires aux zones orientales de Bolivie. Le cas de San Julián (Quechua) et San Antonio de Lomerío (Bésiro)
Contact : jacqueline.avila.alvarez@umontreal.ca
Résumé de la thèse
Mon projet de recherche vise à analyser les politiques linguistiques et leurs effets sur le traitement de deux des langues autochtones les plus parlées en Bolivie, le quechua et le bésiro. Cela permettra également de comprendre comment les locutrices et locuteurs acquièrent l'espagnol en tant que deuxième langue. Le quechua sera abordé sous l'angle d'une langue indigène des Andes boliviennes qui a migré vers une région agricole de l'Est. Le bésiro sera analysé du point de vue d'une langue autochtone non migrante, qui fait actuellement l'objet d'un processus de revitalisation en raison du déclin de ses locutrices et locuteurs.
La présente recherche vise à répondre à la question suivante : quel est le traitement des langues natives et de l'espagnol comme L2 dans l'enseignement primaire interculturel et bilingue dans l'Est de la Bolivie?
OBJECTIFS DE LA RECHERCHE
1. Comprendre, observer et déterminer l'efficacité des politiques linguistiques liées au système éducatif bolivien et leur relation avec l'apprentissage de l'espagnol comme deuxième langue.
2. Analyser les propositions politiques sur la préservation et le renforcement des langues natives.
3. Analyser les stratégies et le matériel utilisés par le corps enseignant pour enseigner l'espagnol comme langue seconde.
CADRE THÉORIQUE DE L'ÉTUDE
Le présent projet de recherche s'inscrira dans le cadre théorique des études en ethnographie éducative et en ethnographie de la communication (Márquez et al., 2021). Ces deux champs sont directement liés à la méthodologie de la recherche en éducation (Nunan, 1991, Pons - Bonals, 2020) en contextes multiculturels et multilingues lorsque ceux-ci sont le produit de la migration linguistique ou du contact avec des langues minoritaires (Godenzzi, 2006, Martínez et al. 2020).