Gabrielle Pannetier Leboeuf [elle]
Doctorat en littérature, option études hispaniques
Codirection : James Cisneros et Nancy Berthier (Université Sorbonne - Faculté des Lettres)
Titre de la thèse : Narcocultura audiovisual, género y capitalismo gore en México: un estudio del narcocine videohome y de sus representaciones femeninas
Contact : gabrielle.pannetier.leboeuf@umontreal.ca
Résumen de la tesis
Mi tesis examina los aspectos narrativos y formales de la representación de los personajes femeninos del narcocine videohome mexicano y mexicano-estadounidense, un cine de bajo presupuesto que retrata las actividades violentas de los cárteles de drogas en México. Basado en el análisis de un corpus de 175 películas producidas entre 2007 y 2024, el estudio se centra en las complejas interacciones entre los personajes femeninos, la violencia, el consumo ostentoso y la sexualidad heteronormativa.
La tesis está estructurada en tres partes. En la primera, se expone el contexto sociohistórico del narcotráfico y de la narcoviolencia en México. Se argumenta que el narcotráfico está profundamente arraigado en ciertas regiones de México y que la guerra contra el narcotráfico, iniciada en 2006 por el presidente Felipe Calderón, ha exacerbado la violencia en el país, llevando a un aumento y una diversificación de la participación femenina en actividades criminales relacionadas con el narcotráfico, que han coexistido con un incremento de los feminicidios. La segunda parte caracteriza la narcocultura, su sistema de valores y sus principales producciones culturales, así como el narcocine videohome. Se plantea que esta industria cinematográfica aún poco estudiada contribuye a la construcción de una memoria colectiva sobre el narcotráfico desde la cultura popular, dentro de las lógicas del capitalismo gore. En la tercera parte, se analizan las mujeres y sus representaciones en el narcocine. Se resalta que la participación femenina en los roles creativos dentro de la industria del narcocine sigue siendo limitada, lo cual influye significativamente en las representaciones de género en la pantalla. Se identifican dos grandes categorías de personajes femeninos: aquellos subordinados a la masculinidad hegemónica narco, que refuerzan los estereotipos tradicionales y las coreografías sociales del género de la narcocultura, y los personajes empoderados, que ofrecen una alternativa, aunque imperfecta, a los modelos femeninos convencionales.
Résumé de la thèse
La thèse étudie les représentations narratives et formelles des personnages féminins dans le narco-cinéma videohome mexicain et mexicano-états-unien, un cinéma à petit budget qui dépeint les activités violentes des cartels de drogue au Mexique. Basée sur l’analyse d’un corpus de 175 films produits entre 2007 et 2024, l’étude s’intéresse aux interactions complexes entre personnages féminins, violence, consommation ostentatoire et sexualité hétéronormative.
La thèse comporte trois parties. La première présente le contexte sociohistorique du narcotrafic et de la narco-violence au Mexique. Elle montre leur profond enracinement dans certaines régions du Mexique et le rôle qu’a joué la guerre contre le narcotrafic, lancée en 2006 par Felipe Calderón, dans l’exacerbation de la violence dans le pays. Cette guerre a entraîné une intensification et une diversification de la participation des femmes aux activités criminelles liées à la drogue, qui ont coïncidé avec une augmentation du nombre de féminicides. La deuxième partie caractérise la narco-culture, son système de valeurs et ses principales productions culturelles, ainsi que le narco-cinéma videohome. Elle met en lumière la contribution de cette industrie cinématographique encore peu étudiée à la construction, au sein de la culture populaire, d’une mémoire collective du narcotrafic, laquelle obéit à la logique du capitalisme gore. La troisième partie examine les femmes et leurs représentations dans le narco-cinéma. Elle fait état du nombre encore limité de rôles créatifs occupés par des femmes dans cette industrie et souligne l’effet considérable que cela engendre sur les représentations de genre à l’écran. Il y est question de deux grandes catégories de personnages féminins. D’une part, les personnages subordonnés à la narco-masculinité hégémonique renforcent les stéréotypes traditionnels et les chorégraphies sociales du genre propres à la narco-culture. D’autre part, les personnages empouvoirés offrent une alternative, bien qu’imparfaite, aux modèles féminins conventionnels.