Thesis Abstract

The concept of “home” traditionally evokes notions of stability, familial bonds, and socio-cultural identity. However, for many queer individuals, home can be a site of surveillance, scrutiny, and conflict regarding their gender and sexual identity. This research explores the fluid and transient nature of “queer homes” in urban Delhi and Montreal, aiming to provide new insights into the lived experiences of marginalized communities. By bridging comparative literature and performance studies, the project offers a comprehensive analysis of how these ephemeral spaces are created, inhabited, and perceived. 

 Focusing on queer domesticity’s unique manifestations in Delhi and Montreal, this research challenges predominantly Western-centric narratives. By examining the intersections of queerness, caste, and coloniality within an Indian and Québécois context, the study seeks to broaden academic discourse about diverse queer experiences, particularly those that are less recognized. Additionally, employing Research-Creation, particularly Performance as Research, this research leverages performance both as a tool and as a method of investigation. 

 Through an ethnographic as well as autoethnographic approach, where the researcher uses personal experiences and reflections as a mode of inquiry, the study facilitates a nuanced examination of “queer homes.” This method allows for an in-depth exploration of the sociopolitical influences on queer lives and spaces in Delhi and Montreal, providing a personal and introspective perspective that enriches the understanding of these ephemeral domestic spaces. Furthermore, this research engages in a dialogic exploration, creating a dynamic conversation between multiple perspectives, geographies, and lived realities, emphasizing the multiplicity of queer home-making practices across different socio-political contexts. 

Résumé de la thèse

 Le concept de « foyer » évoque traditionnellement des notions de stabilité, de liens familiaux et d’identité socioculturelle. Cependant, pour de nombreuses personnes queer, le foyer peut être un lieu de surveillance, de contrôle et de conflit en raison de leur identité de genre et de leur orientation sexuelle. Cette recherche explore la nature fluide et transitoire des « foyers queers » dans les environnements urbains de Delhi et Montréal, dans le but d’apporter un nouvel éclairage sur les expériences vécues des communautés marginalisées. En établissant un pont entre la littérature comparée et les études de la performance, ce projet propose une analyse approfondie de la manière dont ces espaces éphémères sont créés, habités et perçus. 

 En mettant l’accent sur les manifestations uniques de la domesticité queer à Delhi et Montréal, cette recherche remet en question les récits occidentalo-centrés dominants. En examinant les intersections entre queerness, caste et colonialité dans un contexte indien et québécois, l’étude vise à élargir le discours académique sur les expériences queer diverses, en particulier celles qui restent peu reconnues. De plus, en mobilisant la Recherche-Création, notamment la Performance comme Recherche, cette étude utilise la performance à la fois comme outil et comme méthode d’investigation. 

 À travers une approche ethnographique et autoethnographique, où le chercheur utilise ses expériences personnelles et ses réflexions comme mode d’enquête, l’étude facilite une exploration nuancée des « foyers queers ». Cette méthode permet d’examiner en profondeur les influences sociopolitiques sur les vies et espaces queer à Delhi et Montréal, en offrant une perspective personnelle et introspective qui enrichit la compréhension de ces espaces domestiques éphémères. En outre, cette recherche s’engage dans une exploration dialogique, créant une conversation dynamique entre diverses perspectives, géographies et réalités vécues, soulignant la multiplicité des pratiques queer de construction du foyer à travers différents contextes sociopolitiques.