Résumé de la thèse

Ma recherche doctorale porte sur l’impact des dispositifs immersifs sur la narration et la médiation du patrimoine culturel. À l’ère du numérique, des institutions culturelles adoptent des technologies immersives (réalité virtuelle, galeries interactives, projections à 360°) pour enrichir l’expérience du public. Cependant, ces dispositifs transforment non seulement la réception des œuvres, mais aussi leur mise en récit. En m’appuyant sur la narratologie et la sémiotique, je vise à analyser comment ces dispositifs modifient la structure et la perception du récit muséal. J’intègre également la notion de rémédiation pour examiner la transition des formes traditionnelles de médiation vers des expériences interactives et immersives. Enfin, en mobilisant la phénoménologie et la critique esthétique de Kant, j’explore comment ces dispositifs influencent la perception et l’engagement du spectateur. Mon corpus inclut plusieurs expositions immersives, dont VAN GOGH – Distorsion, Rêver l’Asie et L’horizon de Khéops, afin de comparer les effets narratifs en fonction des technologies utilisées. Mon objectif est de comprendre comment ces expériences transforment notre rapport au patrimoine et en redéfinissent la transmission. Cette étude contribue ainsi à la réflexion sur l’évolution des pratiques muséales et sur le rôle du récit dans les nouveaux modes d’accès à la culture.