Mathilde Savard-Corbeil
Maîtrise en littérature comparée
Mathilde examine les œuvres d’art fictives dans le roman contemporain. Éric Savoy, dont les recherches portent sur la poétique narrative, chapeaute ses travaux.
Après des études de premier cycle en histoire de l’art et en littérature comparée, Mathilde a choisi de poursuivre à la maîtrise. Pour son mémoire, elle travaille aux œuvres d’art fictives dans le roman contemporain. En plus d’allier littérature comparée et histoire de l’art, son sujet propose d’explorer les descriptions précises d’œuvres d’art dans les littératures française et anglaise actuelles. Mathilde veut analyser la réception par le lecteur de ces œuvres, pour lesquelles il n’existe aucune référence concrète. « Je cherche à comparer l’expérience physique, comme aller voir des œuvres dans un musée, à l’expérience virtuelle, par la lecture », indique-t-elle.
Mathilde a opté pour le Département de littérature comparée de l’UdeM pour le dynamisme de ses professeurs, ses nombreuses ententes avec des universités étrangères et son accent sur l’intermédialité. « Après un échange au baccalauréat et un séjour de maîtrise en France, j’ai prononcé des conférences en Espagne, en Suède, à New York… C’est incroyable!» Elle souligne aussi le rôle du Département qui, par son ouverture et son soutien financier, rend ces projets possibles.
« Je ne suis pas capable de rester en place. Je carbure aux projets », explique-t-elle. Elle organise entre autres un colloque au Département, siège au comité de rédaction de la revue Post-Scriptum, fait de la photographie, réalise des contrats de rédaction comme pigiste, etc.
Sociable, curieuse et impliquée, Mathilde a besoin de socialiser : « Tous les jours, je sors de chez moi. Je vais dans des cafés pour rédiger. » La vie associative au Département, le partage d’idées avec d’autres étudiants aux cycles supérieurs, l’encadrement positif et la disponibilité d’Éric Savoy, entretiennent le processus intellectuel.
« Au cours des prochaines années, je veux terminer ma maîtrise et poursuivre au doctorat. Bouger en étudiant, c’est l’objectif que les cycles supérieurs me permettent de relever! »