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Je fais l'archéologie des égoportraits

Photo : Amélie Philibert - Benoît Gougeon

Mener à terme un projet de doctorat n’est pas une mince affaire. Une fois par semaine, un étudiant de l’UdeM explique en 150 mots ce sur quoi il travaille, et pourquoi il le fait.

Je m'intéresse aux égoportraits, ces photos de soi-même qu'on prend en général avec son téléphone cellulaire ou sa tablette électronique. Phénomène majeur de l'environnement numérique, l'égoportrait a de nombreux ancêtres. Dès les débuts de la photographie, l'artiste aimait se représenter à l'aide du miroir. Et les autoportraits de peintres sont aussi vieux que la peinture elle-même. Mais, pour qu'il y ait égoportrait, il doit y avoir une intention visible sur l'image de se mettre en scène. Cela modifie non seulement l'esthétique du cliché mais également sa charge émotive.

Alors que de nombreux musées organisent des journées de l'égoportrait en début d'année, le Metropolitan Museum of Art a déclaré récemment qu'il s'agissait d'une forme d'art. Pour les visiteurs, c'est une valeur ajoutée qui permet de participer à un mouvement créatif.

Ma thèse porte sur la définition, l'esthétique et l'émotion de l'égoportrait. Après ma soutenance, je compte poursuivre mes recherches au postdoctorat.

Marina Merlo

 


Directeur de thèse : Richard Bégin, du Département de littératures et de langues modernes 

Dans les médias : «Moi et le monde!» ou quand l'égoportrait entre au doctorat Forum, mars 2016.